L'euro a grimpé dans la matinée face au dollar, après une décision attentiste de la Réserve fédérale (Fed), avant de se stabiliser. Cette remontée de la monnaie unique rend les céréales européennes moins attractives pour les acheteurs, d'où la baisse des cours.
Néanmoins, le prix du blé français reste compétitif et attire des acheteurs inhabituels : un bateau de 66 000 tonnes de blé va ainsi prendre la mer à destination du Vietnam dans les prochains jours, au départ de Dunkerque, rapporte Inter-Courtage, basée dans la ville portuaire.
« Cela faisait 25 ans que la France n'avait pas exporté de blé vers cette destination », souligne la société de courtage.
En parallèle, les cours européens du maïs subissent l'influence de la bourse de Chicago, où les volumes d'affaires sont bien plus élevés. Les prix américains sont en recul après des pluies sur les zones de production. Les cours avaient flambé ces derniers jours, les investisseurs pariant sur une moindre récolte aux Etats-Unis, de très loin le 1er producteur et exportateur mondial de maïs.
Sur Euronext vers 12H00 (10H00 GMT), la tonne de blé perdait 75 centimes sur l'échéance de septembre à 163,50 euros et 50 centimes sur celle de décembre à 168,75 euros. 8 000 lots environ avaient été échangés. Le maïs perdait 1,50 euro sur l'échéance d'août à 184 euros et 1,75 euro sur celle de novembre à 173,75 euros. 300 lots avaient changé de main.
