L'Egypte étant le 1er importateur mondial de blé, ses appels d'offres suscitent généralement une féroce compétition entre les grands pays exportateurs et poussent les prix à la hausse sur les marchés.
Le blé en provenance de la région de la mer Noire (Russie, Ukraine ou Roumanie) a souvent les faveurs du GASC, l'organisme public égyptien chargé des achats de céréales, mais la France remporte régulièrement des contrats.
En parallèle, l'avancement des moissons dans les pays producteurs continue de concentrer toutes les attentions. Si les rendements en France s'annoncent catastrophiques, la bonne récolte en Ukraine semble se confirmer, avec un rendement « en croissance de 10 % » selon le cabinet Agritel, qui dispose d'un bureau à Kiev.
Sur Euronext vers 14H15 (12H15 GMT), la tonne de blé gagnait 2,25 euros sur l'échéance de septembre à 166 euros et 1,25 euro sur celle de décembre à 169 euros. Environ 7 500 lots avaient été échangés.
Le maïs restait proche de l'équilibre, avec une baisse de 25 centimes sur l'échéance d'août à 169,50 euros et une hausse de la même somme sur l'échéance de novembre à 166,25 euros. Quelque 500 lots avaient changé de main.