Sur Euronext, vers 12H30 GMT, le contrat d'une tonne de blé pour livraison en septembre baissait de 2,50 euros à 145,75 euros et gagnait 25 centimes à 159,25 euros, sur l'échéance de décembre.
Cette baisse est due à « des mouvements erratiques techniques liés à des liquidations de position avant l'échéance », a expliqué à l'AFP Sébastien Poncelet, du cabinet Agritel.
Le maïs, lui, subissait à la même heure une légère baisse de 25 centimes d'euro, tant pour l'échéance de novembre à 160,75 euros, que pour celle de janvier à 162,25 euros.
Cette baisse s'expliquait notamment par la liquidation de stocks des agriculteurs français qui contribue à détendre le marché, selon une note de conjoncture, avant la prochaine récolte, qui s'annonce très faible en raison de la sécheresse qui a sévi ces dernières semaines. La société de conseil ODA groupe tablait d'ailleurs jeudi sur la « plus faible production de maïs » en France depuis 2003, année de canicule, « à 12,5 millions de tonnes, soit un recul de 0,9 million de tonnes par rapport à l'année dernière, année, là encore, de forte sécheresse ».
D'une manière générale, le marché est dans l'expectative, quelques jours avant le prochain rapport mensuel du ministère américain de l'agriculture, attendu lundi.
