Le marché du blé profite « de préoccupations sur la qualité des cultures au Canada », a mis en avant Bill Nelson, de Doane Advisory Services, soulignant toutefois que l'embellie des cours avait des raisons techniques. « Les cultures ont subi une humidité excessive », a-t-il précisé. « Cela réduit la qualité du blé destiné à la consommation humaine, comme dans le pain. » Ces conditions météorologiques, que certains observateurs remarquaient aussi dans le nord des Etats-Unis, risquent de contribuer à un blé pauvre en protéines.
Pour l'heure, néanmoins, la météo s'annonce plus favorable dans les grandes régions productrices américaines, largement situées dans le nord du centre des Etats-Unis. « L'amélioration des prévisions météorologiques à long terme va mettre les marchés agricoles sous pression », ont avancé dans une note les experts de la maison de courtage Allendale. Ils estimaient en outre que les investisseurs étaient enclins à la prudence à une semaine du rapport mensuel du ministère américain de l'Agriculture (USDA) sur l'état de l'offre et de la demande, notamment en ce qui concerne le soja.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus échangé, a terminé à 3,4775 dollars contre 3,4825 dollars en fin de séance précédente. Le boisseau de blé pour décembre, lui aussi le plus actif, valait 4,0500 dollars contre 3,9550 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour novembre, là encore le plus échangé, coûtait 9,5675 dollars contre 9,6350 dollars précédemment.
