Peu avant 13h30 (11h30 GMT), la tonne de blé perdait 25 centimes d'euro sur septembre à 165,75 euros et sur l'échéance de décembre à 171 euros, dans un volume d'échanges de 14 500 lots.
L'euro restait ferme, mercredi, face au dollar, pénalisant de fait la compétitivité du blé en termes de prix à l'export vers les pays tiers.
Un coup de chaud est attendu ce week-end sur les pays de l'Est de l'Europe, notamment sur la moitié sud de l'Ukraine et sur la Roumanie et la Bulgarie, souligne le cabinet Inter-Courtage, alors qu'a contrario, la « Cornbelt » (ceinture de maïs dans le Mid-West) américaine devrait connaître des températures en dessous des normales de saison.
Le maïs était lui aussi à l'équilibre ou presque, inchangé sur novembre à 165 euros et perdant 25 centimes sur janvier à 169 euros, dans un volume d'échanges de plus de 300 lots.
« Le maïs n'est pas mis en difficulté cette année, je dirais même qu'il se porte beaucoup mieux que l'année dernière à la même époque », a déclaré Eric Frétillère, président d'Irrigants de France, tout en soulignant qu'il fallait encore attendre pour dresser un pronostic sur les récoltes à venir.