Les cours du pétrole sont plombés par la perspective d'un rebond de l'offre de brut et d'essence, dans un contexte général de repli des marchés mondiaux.
Au cours du printemps, les incendies au Canada, premier fournisseur des Etats-Unis en pétrole, et une vague de sabotages au Nigeria, premier exportateur africain, avaient largement contribué à soutenir les cours, mais la production des deux pays semble rebondir, même si une nouvelle attaque a frappé mardi des oléoducs nigérians.
De plus, pour certains analystes, l'annonce dimanche de la fusion des deux compagnies pétrolières nationales libyennes laissait présager à moyen terme une augmentation de la production de ce membre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).
A cela s'ajoutent de façon plus générale les préoccupations toujours présentes sur le plan économique après le vote pour un Brexit.
Sur Euronext vers 17H10 (15H10 GMT), la tonne de colza perdait 4,25 euros à 353,50 euros sur l'échéance d'août, et 4,25 euros sur celle de novembre à 359,25 euros. Plus de 6 200 lots avaient été échangés.