Malgré un léger recul mercredi, les cours du pétrole restaient proches des niveaux élevés atteints mardi, la crainte d'une offre insuffisante n'ayant pas été apaisée par les propos belliqueux de Donald Trump contre l'Opep qui a décidé dimanche de ne pas augmenter ses niveaux de production.
« Le risque géopolitique s'accroît au Moyen-Orient et la réticence de l'Opep à augmenter immédiatement l'offre fait grimper les cours » du brut, a commenté Benjamin Lu, analyste chez Phillip Futures.
Donald Trump a accusé l'Opep « d'arnaquer le reste du monde » à la tribune de l'ONU mardi.
« Le président Trump a demandé à l'Opep de modérer les prix à plusieurs reprises, alors que les élections législatives de novembre approchent aux États-Unis » et que le coût de l'essence pourrait peser sur le moral des électeurs, a souligné Benjamin Lu.
Mais, pour de nombreux analystes, la cause première de la hausse des prix reste la décision de Washington de sanctionner les exportations iraniennes de pétrole, mesure qui devrait prendre effet en novembre et pèse déjà sur l'offre mondiale.
Le colza était aussi soutenu par la bonne tenue des huiles de soja, selon le cabinet ODA.
Vers 15H30 (13H30 GMT) sur Euronext, la tonne de colza gagnait 2 euros sur l'échéance de novembre à 369,25 euros et 2,25 euros sur l'échéance de février à 371,75 euros, pour plus de 6 000 lots échangés.