Le colza, une culture exigeante en soufre

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Dans une vidéo publiée sur sa chaîne Youtube, Terres Inovia revient sur des essais soufre sur colza menés dans l'Indre en 2021, qui compare des apports de 75 et 150 u/ha au témoin (0 u/ha). 

Dans les témoins, « on a une apparition très importante de symptômes de carence en soufre en 2021 : ici absence de siliques. Et ce n'était pas forcément le cas les autres années. Cela pose donc toute la question de l'évolution de la règle de la fertilisation soufrée à adapter en fonction du type de sol, du milieu et des conditions climatiques, souligne Julien Charbonnaud, ingénieur de développement Terres Inovia ».

Les risques sont généralement accrus « pour les sols à risque de lessivage et à faible minéralisation, tout particulièrement lorsque les pluies cumulées de novembre à février sont supérieures à 350 mm ». Mais il reste beaucoup de travaux à mener encore, précise l'expert. 

Tests de correction de carence 

L'institut technique présente aussi les résultats d'un test de correction de carence et les rendements obtenus : 

Date d'apportModalitéRendement
Témoin19 q/ha
17/02/2175 u/ha de kiésérite25,5 q/ha
12/04/21 (stade F2)Rattrapage : 50 u/ha de sulfate d'ammoniac23,5 q/ha
12/04/21 (stade F2) Rattrapage : 100 u de sulfate d'ammoniac 25,5 q/ha

De nouveaux résultats d'essais sont à venir. « Compte tenu du niveau de perte de rendement associé à une carence de soufre (jusqu’à 10 voire 20 q/ha), Terres Inovia recommande généralement d’apporter 75 u/ha de SO3 sous forme sulfate. L’apport doit avoir lieu au moment où l’absorption journalière de soufre par la culture devient très élevée alors que la minéralisation du soufre organique est encore trop lente dans le sol pour satisfaire les besoins de la culture. La quantité de soufre dans le sol est certes généralement élevée mais essentiellement sous forme organique, non utilisable directement par les plantes. »

En cas d'appros réguliers de produits résiduaires organiques, « les parcelles sont potentiellement moins exposées, mais le risque reste présent. D’avis d’expert, et uniquement pour les situations recevant des apports organiques réguliers (au moins tous les 2 à 3 ans), l'institut technique conseille un apport de l’ordre de 50 u/ha, au lieu de 75 ».

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