Rentrée syndicale
RGA, Égalim, Pac... pour 2020/2021, un programme chargé chez JA

 Hier, Jeunes Agriculteurs a rencontré le ministre de l'agriculture Julien Denormandie pour « échanger sur l’actualité syndicale et pour exposer nos (ses) positions sur le plan <a href="https://twitter.com/hashtag/FranceRelance?src=hashtag_click" dir="ltr" role="link" data-focusable="true" class="css-4rbku5 css-18t94o4 css-901oao css-16my406 r-1n1174f r-1loqt21 r-1qd0xha r-ad9z0x r-bcqeeo r-qvutc0">#FranceRelance</a>, la <a href="https://twitter.com/hashtag/
Hier, Jeunes Agriculteurs a rencontré le ministre de l'agriculture Julien Denormandie pour « échanger sur l’actualité syndicale et pour exposer nos (ses) positions sur le plan #FranceRelance, la

 

1er cahier : le renouvellement des générations en agriculture

En effet, malgré 4 990 installations de jeunes agriculteurs en 2019, un chiffre qui se stabilise, seuls 2/3 des chefs d'exploitations sont actuellement remplacés, rappelle Loïc Quellec, l'un des vice-présidents de JA en charge de ce dossier. 

2e cahier : la gestion des risques agricoles

Le syndicat souhaite « renforcer les outils assurantiels et les fonds de mutualisation ». Il faut aussi « à l’échelle européenne, mettre en place un dispositif de correction des variations de cours des matières premières agricoles », poursuit Baptiste Gatouillat, autre vice-président.

3e cahier : la loi Égalim

Jeunes Agriculteurs est d'accord avec le ministre de l'agriculture Julien Denormandie qui estime que « la loi alimentation n'a pas atteint son but ». « Il faut aller plus loin avec les mauvais élèves, insiste Aurélien Clavel, troisième vice-président. C'est vital pour le revenu des producteurs agricoles ! »

4e cahier : la Pac

Le syndicat sera « vigilant sur la nouvelle programmation » et demandera au gouvernement un « calendrier clair ».

5e : le foncier agricole

Il est primordial de « préserver le premier outil de travail des exploitants agricoles sinon 1/4 de la SAU française sera perdue d'ici 10 ans », souligne Sébastien Richard, trésorier. Pour sensibiliser le grand public à cet enjeu majeur, Jeunes Agriculteurs a organisé du 21 au 25 septembre la Semaine du foncier en relayant sur les réseaux sociaux des chiffres et messages éloquents, en images et via des témoignages vidéos.

La prédation sera, de plus, un sujet de forte mobilisation. « Entre 2016 et 2019, 50 000 animaux d'élevage ont été victimes de prédateurs, appuie Arnaud Gaillot, secrétaire général. Or « un loup représente un surcoût estimé à 60 000 €/an ».

Par ailleurs, JA se dit satisfait des mesures prises pour répondre aux difficultés rencontrées par les producteurs ces derniers mois :

  • la prolongation jusqu'en 2021 du TODE (dispositif d'exonération des charges patronales pour l'emploi de travailleurs occasionnels demandeurs d'emploi en agriculture)
  • le calcul des cotisations MSA sur l’année en cours
  • les aides à l’embauche d’apprentis
  • le report de la date limite d’implantation des cultures dérobées valorisées comme surfaces d’intérêt écologique (SIE)
  • la possibilité d'utiliser les jachères en fourrage dans certains départements touchés par la sécheresse

Et que pense Jeunes Agriculteurs du plan de relance agricole ?

Le syndicat se félicite que l'agriculture soit reconnue comme un « domaine stratégique de l’économie française » et que plusieurs propositions de son plan d'action pour l'après Covid-19 aient été reprise. Il salue particulièrement :

  • la concrétisation du plan protéines ;
  • le développement des projets alimentaires territoriaux, « indispensables à la souveraineté alimentaire de la France » ;
  • le financement de bilans carbone pour les jeunes agriculteurs, qui récompense « le service rendu aux concitoyens », constitue « une nouvelle source de revenu pour les exploitants récemment installés » et permet d'accompagner les exploitants agricoles, « en première ligne face au changement climatique » ;
  • la volonté de mettre en place une politique de long terme en faveur du renouvellement des générations axée sur l'humain, la juste rémunération des producteurs et la formation (en favorisant l'apprentissage notamment) ;
  • l'idée d'une vaste campagne de promotion des métiers du vivant. « C’est un secteur d’avenir, qui recrute (...) et qui a du sens », martèle son président Samuel Vandaele.

JA veillera à ce que le gouvernement transforme ses paroles en actes, en particulier concernant l'installation des jeunes agriculteurs et la transmission des exploitations mais également en matière de gestion des risques agricoles, « facteur essentiel de la résilience des exploitations », conclut le président du syndicat.

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