Le Tafta ou TTIP fait peur

 « Dans ce traité, le volet agricole est impacté très largement.<br /><span class="FicheCadrePhoto center" style="display: inline !important;"><span class="FicheLegendePhoto" style="display: inline !important;">C'est maintenant qu'il faut ouvrir les yeux », estime Ceres. (©Terre-net Média)<span style="font-size: 14px; line-height: 1.5em; text-align: justify; color: #000000;"> 
« Dans ce traité, le volet agricole est impacté très largement.
C'est maintenant qu'il faut ouvrir les yeux », estime Ceres. (©Terre-net Média) 

Robin des champs : « Comme tous les traités, la France va signer le Tafta en s'adaptant et en sacrifiant des hommes, des femmes, des métiers, des productions, en un mot son économie. »  

Phil47 : « En fait, on nous explique que ce ne sont pas des négos mais les États-Unis nous imposent ce qu'ils veulent. Et la France dit que l'on négocie et que l'on n'est pas obligé de signer, mais que ce sera bon pour le "Made in France". Foutaise ! Voilà où nous mène l'Europe une fois de plus... »

Ceres : « Ainsi, je ne suis pas la seule à trouver que le Tafta est un secret bien gardé et qu'il serait bon de s'en inquiéter. Amis agriculteurs de tous syndicats, Fnsea, JA, Confédération paysanne et autres que je ne connais pas, entendez-vous, demandez à vos présidents de mettre leur nez là-dedans avant qu'on soit roulés dans la farine. C'est inquiétant. Pourquoi ne pas exiger de savoir en quoi ce traité consiste, en mettant la signature de l'État dans la balance ? Si la population n'est pas au courant du contenu, on ne signe rien. Le Tafta est une bombe à retardement pour notre alimentation future et je ne crois pas être trop pessimiste en disant que si on ne fait rien, on va le payer cher, les agriculteurs les premiers. Vous parliez du Gatt. Les agriculteurs protestent contre les règles européennes qu'on leur a "imposées", mais il y a bien un représentant de l'agriculture qui a signé ces règlements contestés actuellement ?

Il est indispensable de voir le contenu de ce document avant qu'il ne soit effectif, pour le plus grand profit des multinationales. Les pays, en prise avec les tribunaux contestant leurs décisions, comme l'Australie, attaquée pour "manque à gagner" des firmes cigarières étasuniennes, à qui on veut imposer des pénalités énormes à cause de leurs lois anti-tabac, en savent déjà quelque chose. Refuser les produits agricoles d'autres états, parce que les consommateurs n'en veulent pas, laisserait sur le carreau notre agriculture déjà affaiblie. Si les gros agriculteurs exportateurs se croient protégés, s'ils espèrent en tirer avantages en spéculant sur les terres ou sur les matières premières, il est à craindre qu'ils ne fassent pas le poids. »

Phil47 : « C'est la moindre des choses de ne pas accepter toute marchandise qui n'aurait pas les mêmes exigences de production en matière de reconnaissance territoriale, de sécurité alimentaire et bien sûr d'environnement. Personne ne peut demander au producteur français de la traçabilité sur les moyens de production pour protéger le consommateur et laisser rentrer n'importe quoi sous prétexte que c'est moins cher. On voit ce que cela donne avec la viande aux hormones : on laisse manger ces produits aux écoliers et dans l'ensemble de la restauration collective et les consommateurs n'ont pas le choix puisqu'ils ne connaissent pas leur origine. »

Ceres : « Si c'était si intéressant pour nous, les négociateurs ne feraient pas tous ces mystères. S'ils en font autant, c'est sans doute qu'ils ont peur des réactions de la population. L'Allemagne vient de protester, pas la France ! Car dans ce traité, le volet agricole est impacté très largement et c'est maintenant qu'il faut ouvrir les yeux. Quand ça sera fait, on ne pourra plus rien dire. »

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