L es récoltes progressent de façon encourageante aux États-Unis. D’après le dernier Crop Progress hebdomadaire de l’ USDA, 15 % des surfaces de blé d’hiver sont d’ores et déjà moissonnées (au 14 juin). Un rythme plus rapide que l’an dernier, où les travaux n’étaient alors terminés qu’à 7 %. Le chiffre est néanmoins en ligne avec la moyenne quinquennale.
Alors que les premiers résultats étaient assez mitigés, les retours concernant les rendements s’améliorent progressivement à mesure que les travaux progressent.
« Les rapports des comtés du Sud du Kansas indiquent que la récolte continue de progresser avec des rendements supérieurs à la moyenne ; cependant, les zones légèrement au Nord sont encore un peu trop humides et vertes pour que la récolte puisse commencer, mais sèchent rapidement », indique un rapport de l'Association des producteurs de blé du Kansas.
Si les témoignages d'agriculteurs font état de rendements meilleurs que prévu en raison d'un bon remplissage de grain, ils soulignent également des taux de protéines plus faibles cette année.
Day 3 Kansas Wheat Harvest Report: https://t.co/niQA67RpRB
— KansasWheat (@KansasWheat) June 16, 2020
Reports from the southern counties indicate that harvest is continuing to progress with above average yields; areas slightly to the north are still a little too wet/green, but are drying out quickly. #wheatharvest20 pic.twitter.com/PF0feMjsAP
Mark Lubber, un agriculteur américain, suppose que « cela est principalement dû au fait que les agriculteurs ont eu la main légère sur les intrants à cause du pessimisme sur les rendements et sur le marché. Mais les conditions météorologiques chaudes et sèches et le manque de rosée nocturne permettent aux moissonneuses-batteuses de fonctionner facilement. »
Face à ces nouvelles, la pression récolte se fait sentir, y compris sur les cours du blé européen.
Seulement la moitié des cultures en bon état
Toutefois, l’USDA a dégradé d’un point ses notations de conditions de culture du blé d’hiver cette semaine. Avec 50 % des surfaces en état « bon à excellent », l’écart est grand avec le niveau de l’an dernier (64 %).
Les notations du blé de printemps ont également reculé d’un point. Mais avec 81 % des cultures en conditions « bonnes à excellentes », contre 77 % en 2019, elle restent encore particulièrement bonnes.
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— benjamin bodart (@benjaminbodart) June 16, 2020
