Les semis de colza battent leur plein en France. Sur les réseaux sociaux, les agriculteurs sont nombreux à partager des photos et des vidéos de leurs travaux dans les champs. Comparées à l'année dernière, les conditions météo se montrent plus favorables pour les semis cette campagne. En effet, les quelques précipitations reçues ont permis de « rendre le sol plus propice à une germination rapide des graines », comme l'explique David Forge dans une vidéo sur Youtube.
En route pour les semis de colza 2019 #colza en Seine et Marne. pic.twitter.com/uRi3jwI9BA
— Terréa (@Terrea_SAS) August 21, 2019
en fin d’après-midi début des #semis de #colza pour faire du #biocarburant ou de l’ #huile alimentaire
— julien_54 ???????? (@BADURAUX_j) August 20, 2019
cette année je teste le mélange de variétés on verra bien si ça a un intérêt ou pas
ça colle un peu au rouleau ça ira mieux demain pic.twitter.com/pzFCkrV6qq
Aujourd'hui c'est semis de #colza en #agriculturedeconservationdessols #acs
— Drapeau Fabien (@FabienDrapeau) August 20, 2019
Rangée avant féverole à 60 kg/ha
Rangée arrière colza 2,5 kg, fenugrec 6 kg, lentille 3 kg, trèfle Alexandrie 1 kg et trèfle blanc 2 kg @apad_contact @cavac @Slyagri @RavenEurope pic.twitter.com/E0xfWb5Srr
Cliquez sur le curseur pour lancer la vidéo de David Forge.
La technique du colza associé se développe
Au fil des années, la technique du colza associé semble faire de plus en plus d'adeptes. Les bénéfices recherchés sont multiples : « améliorer la nutrition azotée et le fonctionnement du colza, renforcer la compétition des adventices qui lèvent en décalé et limiter les dégâts occasionnés par les larves d'altises et de charançon du bourgeon terminal », présente Terres Inovia.
Selon l'institut technique, cette pratique permet ainsi de « maintenir voire augmenter le rendement du colza tout en réduisant les besoins en fertilisation azotée et en désherbage et en contribuant à la fertilité des sols ». Attention à « ne pas considérer que cette technique peut résoudre tous les problèmes agronomiques », note toutefois Terres Inovia.
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— VEAULIN brice???????? (@Veaulin1) August 20, 2019
Une nouvelle campagne commence par les #colza2020.
Le colza est associé avec du sarrazin pour perturbé les altises.
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?????????????????????????? #colza #agriculture #campagne #biodiversite #abeille #miel pic.twitter.com/NGb4OMLKX4
semis de #plantescompagnes pour mon #colza qui sera semé demain! #féverole
— julien_54 ???????? (@BADURAUX_j) August 20, 2019
même avec le dos à moitié bloqué le boulot doit être fait! et oui des fois c’est l’agriculteur qu’il faut soigner pas que ses cultures ! ?? pic.twitter.com/nIWO6pjALU
Chez certains, le colza pointe déjà le bout de son nez...
Alors que les semis de colza démarrent pour certains agriculteurs, pour d'autres, c'est déjà de l'histoire ancienne. On observe les premières levées de colza grâce notamment au retour de pluies significatives. Attention par contre : si l'humidité des sols est propice aux semis et aux levées rapides du colza, les repousses de céréales en bénéficient également.
#semis colza terminés
— Brassac Cécile (@BrassacCecile) August 22, 2019
Très bonnes conditions !! En espérant qu'il pleuve pour la levée !!! pic.twitter.com/SYyEB7Nwj7
Le #colza semé il y a une semaine et plus est levé...mais les repousses de céréales ont aussi profité des pluies. Si elles sont nombreuses (plus de 5-10/m2) un antigraminée est à envisager (à partir de 3 feuilles des repousses) pic.twitter.com/azZITXS3Vo
— Laurent JUNG (@laurentjung54) August 20, 2019
Nous sommes heureux de vous présenter nos petits #Colza 2020. Merci à l' #irrigation. ?? pic.twitter.com/6NPcz7TXQ7
— Pierre Hay (@Pierroteau) August 17, 2019
C’est chouette le colza associé quand ça marche! pic.twitter.com/bgVs5zz4oH
— ??????Vincent?????? (@sources_vincent) August 22, 2019
... et il faut aussi commencer la surveillance des ravageurs
Dès le semis, Terres Inovia encourage les agriculteurs à positionner des cuvettes jaunes afin de « détecter l'arrivée des ravageurs du colza ». À l'automne, « une cuvette enterrée et une cuvette sur végétation sont nécessaires » : la première pour les altises d'hiver et la seconde pour les autres coléoptères ravageurs. L'institut technique conseille de placer la cuvette à « au moins 10 mètres de la bordure, si possible près d'un ancien champ de colza ». « Le nombre de captures n'est toutefois pas directement corrélé au nombre d'insectes réellement présent dans la parcelle et encore moins aux dégâts potentiels », met en garde Terres Inovia. « L'interprétation des relevés de piégeage est qualitative :
- Cuvette enterrée : le nombre de captures dépend du nombre d’insectes présents mais également de leur activité, c’est-à-dire de leur capacité à se déplacer. Les piégeages des altises d’hiver doivent s’interpréter en tant que présence/absence des insectes dans la parcelle.
- Cuvette sur végétation : ces pièges sont surtout efficaces lorsque les insectes arrivent dans les parcelles. Une fois les insectes bien installés dans le couvert, ils ne sont généralement plus piégés. Ces pièges permettent donc de détecter les vols de ravageurs ».
En complément des piégeages, « l’observation sur plantes est nécessaire pour prendre la décision d’intervenir ou non ».
Petit #colza grandit vite. Pour l'instant, pas la moindre trace d'altises... Seul une thanthrède dans ma cuvette. @Fragritwittos pic.twitter.com/x52lHb8xz5
— Vincent R (@Vincent_r89) August 22, 2019
La lutte contre les #altises adultes doit se raisonner à la parcelle et ne s’envisager que si la survie de la culture est menacée, du stade #cotylédons jusqu’au stade 3-4 feuilles du #colza, càd si la culture pousse moins vite qu’elle n’est dévorée.
— Terres Inovia (@terresinovia) August 21, 2019
?? https://t.co/bugKvnhwR9 pic.twitter.com/aVY90KKgu1
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