Depuis quelques jours, nous observons des traditionnelles faims d’azote (plantes rougissantes) et des sénescences physiologiques, assez fréquentes cette année.
Les pesées directes au champ et les estimations par télédétection restent, sans conteste, les moyens les plus sûrs de ne pas se tromper pour les estimations d’azote absorbé.
Larves d’altises : deux précautions valent mieux qu’une
Qu’est-ce qu’un colza « robuste » ?
Les repères à avoir en tête :
- Un colza présentant 1,5 kg/m² de biomasse à l’entrée de l’hiver a absorbé 75 u N (1 kg de matière verte/m² en entrée hiver = 50 u N absorbé)
- Un colza présentant 1,5 kg/m² de biomasse ou 60 g de biomasse par plante est plus apte à faire face aux infestations larvaires (altises et charançons du bourgeon terminal)
- Un colza ayant majorité de pivots droits et d’une longueur de 15 cm est “robuste” : il a plus de chances de tolérer les aléas sanitaires ou climatiques à venir ;
- Un colza dont la rosette ne présente pas de signes de rougissement est bien alimenté en azote : pas de faim d’azote, pas de problème racinaire (mouches du chou, hydromorphie...) ;
- Pour les colzas associés aux légumineuses, une biomasse de légumineuses ayant atteint 200 à 300 g/m² avant hiver est synonyme de réussite d’implantation. Des bénéfices agronomiques peuvent être attendus à partir de ce moment.