Le retour de quelques pluies a permis de soulager certaines situations. Au début du mois d'octobre, 53 départements étaient soumis à des restrictions d'usages de l'eau. Ils sont désormais au nombre de 30. Mais parmi eux, 16 sont toujours en situation de crise, c'est-à-dire soumis à un « arrêt des prélèvements non prioritaires y compris des prélèvements à des fins agricoles. Seuls les prélèvements permettant d'assurer l'exercice des usages prioritaires sont autorisés (santé, sécurité civile, eau potable, salubrité) », selon Propluvia.
Et même si la situation au niveau des restrictions d'eau est plus apaisée dans certains départements, les conséquences pour les cultures peuvent être toutefois importantes.
La situation des colzas est assez hétérogène d'une région à l'autre, et parfois dans une même région. Selon Terres Inovia, leur biomasse est, par endroits, bien « plus faible qu'à la normale, ce qui rend les plantes plus sensibles aux ravageurs », notamment en Bourgogne-Franche-Comté.
#Sécheresse #colza2019 4 mois après semis, l'heure est au bilan...
— guy-noël verdot (@gn21guynoel) 5 novembre 2018
J'en fait quoi de cette parcelle ? pic.twitter.com/nUBXcb3h5n
#Colza semé fin août, plus de la moitié de la parcelle sans aucune levée. #Secheresse MM. Florid #DDTAisne et @Luc_Maurer ont pu s'en rendre compte par eux-mêmes aujourd'hui dans le sud de l'Aisne. @usaa_02 @JYBricout @ecvass02 @ludovicghekiere pic.twitter.com/664SDSDyc8
— Vincent Gandon (@gandon_vincent) 5 novembre 2018
Ayant perduré plusieurs mois, les conditions sèches ont aussi impacté les semis de blé, d'orge d'hiver, ... De nombreux agriculteurs ont dû adapter leurs pratiques, comme le présente David Forge sur sa chaîne YouTube Chaîne agricole. L'agriculteur d'Indre-et-Loire a ainsi préféré l'usage du cover crop pour la préparation des semis de blé. Le chisel, qu'il utilise habituellement, ne rentrait plus dans le sol.
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Pour beaucoup, les semis de blé et d'orge d'hiver ont également été retardés comme l'explique Gilles VK aussi sur sa chaîne YouTube. Céréalier dans le Loiret, il a démarré les semis des orges d'hiver au 31 octobre en semis direct dans un couvert annuel composé de phacélie, tournesol, moutarde d'Abyssinie, radis et vesce. Il y a associé un engrais starter (45 kg/ha de 18-46-0). L'objectif : « booster la réalisation des premières racines ».
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Autre conséquence du maintien de conditions sèches et douces : une présence favorisée des ravageurs. Une observation assidue est donc de mise.
#Colza , 1 ères larves d’altise dans les pétioles , et avec la douceur de ce lundi , les CBT reviennent en force...
— Jean Noel Herrgott (@jnherrgott) 5 novembre 2018
Yonne(st Julien du Sault) pic.twitter.com/H4D5dhSqAD
Pivot de #colza sectionné par les asticots de mouche du chou : des racines sont déjà en train de se reformer et la plante devrait s'en remettre partiellement. Cette parcelle est moyennement touchée par ce problème (quelques plantes rougissantes). pic.twitter.com/mjL3PzmMK7
— Laurent JUNG (@laurentjung54) 6 novembre 2018
Observation #puceron dans les #blés et #orges d’actualité!
— BONNIN (@BONNIN1402) 6 novembre 2018
Agriculture d’hier : traitement de #semence efficace ou traitement foliaire selon les avertissements.
Agriculture d’aujourd’hui :
- #HIRONDELLA en orge de #brasserie
-une bonne cotte et de bons yeux pour les blé pic.twitter.com/p2McCKUZ2Y
Nous avons pas mal de pucerons qui viennent des repousses de colzas sur les blés ?? pic.twitter.com/ANPRhEZvWg
— Fontaine Nicolas (@FontaineNico) 6 novembre 2018
