Pas de changement cette semaine concernant le climat européen : le temps est toujours aussi sec. Ce déficit hydrique n’a plus beaucoup d’impact sur les maïs qui ont déjà beaucoup souffert ces derniers mois, mais la situation perturbe désormais les semis des cultures d’hiver. Les emblavements de colza ont ainsi déjà été réduits, et un risque de pertes des surfaces semées est désormais évoqué.
Les semis d’hiver russe, ukrainien et roumain sont eux-aussi ralentis par le sec, mais au Kazakhstan et sur une partie de la Russie (Sibérie et Oural), c’est à l’inverse l’importance des pluies qui provoquent des dégâts. Les récoltes de printemps russes sont en effet perturbées, tandis qu’au Kazakhstan ce sont les moissons de blé dur qui sont retardées.
À noter également, le climat australien est toujours aussi sec à l’est mais excellent à l’ouest. Un déficit hydrique s’accentue également en Argentine sur les cultures de blé.