« Le blé russe monte encore en puissance » selon Agritel

 « Le cru 2019 pour le blé russe sera sûrement plus élevé qu’en 2018, en raison de la hausse des surfaces semées et de bonnes conditions climatiques jusqu’à présent », explique Michel Portier, directeur d'Agritel. (©Terre-net Média)
« Le cru 2019 pour le blé russe sera sûrement plus élevé qu’en 2018, en raison de la hausse des surfaces semées et de bonnes conditions climatiques jusqu’à présent », explique Michel Portier, directeur d'Agritel. (©Terre-net Média)

moissonneuse devant hangar
« Le cru 2019 pour le blé russe sera sûrement plus élevé qu’en 2018, en raison de la hausse des surfaces semées et de bonnes conditions climatiques jusqu’à présent », explique Michel Portier, directeur d'Agritel. (©Terre-net Média)

« Une forte concurrence de la mer Noire est encore à prévoir pour le blé français cette année », indique le directeur général d'Agritel Michel Portier dans un communiqué, le lendemain de l'annonce des nouvelles estimations du cabinet portant la récolte 2019 de blé russe à 78,8 Mt, soit 3,8 Mt de plus que ses précédentes prévisions en novembre 2018 et 6,7 Mt supplémentaires par rapport à la dernière moisson. « Le cru 2019 sera sûrement plus élevé qu’en 2018, en raison de la hausse des surfaces de blé et de bonnes conditions climatiques jusqu’à présent », poursuit-il.

Selon l'organisme, qui a effectué un crop tour en Russie fin mars, 15,57 Mha de blé d'hiver ont été semés dans le pays. La sole de blé de printemps enregistrerait, elle aussi, une progression de 2 %, à 12,17 Mha. Un chiffre à confirmer dans les prochaines semaines puisque seuls 3 % des emblavements ont été réalisés.

Encore de la place à l'export sur le marché mondial

Côté rendements, Agritel table sur une moyenne de 3,86 t/ha en blé d'hiver en raison de la météo favorable, en particulier dans les régions de Krasnodar et Rostov. « Les conditions de semis et de germination du blé ont été meilleures que l’an dernier grâce aux pluies hivernales, sauf sur Stavropol, où le temps sec persiste même si quelques précipitations sont venues rassurer les opérateurs locaux récemment. » (Rappelons que ces trois zones concentrent 50 % de la production de blé d'hiver russe, NDLR)

« Il est évidemment trop tôt pour estimer précisément la récolte russe, à l’heure où la période de risque climatique débute et alors que les blés de printemps ne sont pas encore semés, nuance Michel Portier. Malgré tout, le blé russe devrait encore avoir de la place à l’export sur le marché international sur une bonne partie de la campagne céréalière 2019/2020. » Le cabinet de conseil retournera en Russie mi-juin, soit trois semaines avant le début de la moisson, afin de prévoir le potentiel de récolte du pays avec une plus grande précision.

N.B. : d'après un communiqué d'Agritel publié ce jour.

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