Que ce soit en céréales ou oléagineux, les exportations et importations sont en net recul cette campagne dans l'Union européenne, comparé à l'année dernière à la même période. En blé, les ventes ont certes progressé de 1 Mt, à 7,8 Mt, par rapport au précédent bilan mais elles demeurent très inférieures aux 10,3 Mt cumulées à cette date en n-1. Un résultat à relativiser cependant, puisqu'il se situe dans la moyenne triennale, le chiffre réalisé l'année passée constituant un record.
Quant au colza et au maïs, la baisse concerne les importations, qui n'atteignent que 2,3 Mt et 1,7 Mt respectivement, contre 3 Mt et 2,3 Mt un an plus tôt. Pour la céréale, cela s'explique par la moindre récolte ukrainienne et la diminution des chargements brésiliens. À noter toutefois : les estimations étaient encore plus pessimistes il y a un mois (200 kt de moins). La production communautaire de l'oléagineux, elle, s'avère pourtant aussi désastreuse qu'en 2019.