Taxes russes à l'export de céréales : le feuilleton continue !

Depuis la semaine passée, la Russie accélère ses exportations, de blé notamment, ce qui provoque des embouteillages dans les ports et silos. (©Pixabay)
Depuis la semaine passée, la Russie accélère ses exportations, de blé notamment, ce qui provoque des embouteillages dans les ports et silos. (©Pixabay)

 

Les taxes russes à l'export de céréales sont un vrai feuilleton, avec son lot de rebondissements une à plusieurs fois par semaine ! Ce vendredi, c'est le 3e épisode destiné à renforcer les dispositifs de limitation de l'inflation dans le pays via la réduction des exportations céréalières.

Ainsi, après l'annonce, il y a trois jours, d'une taxe flottante probable à l'export de blé dès le 1er juin 2021, la Russie a décidé de la mettre en place à partir du lendemain. Elle sera « calculée en fonction des prix pratiqués par les exportateurs nationaux », précise Marius Garrigue sur Terre-net.fr. Elle pourrait donc s'élever à 70 % de la différence entre le prix fob et 200 $/t.

Le pays pourrait aussi taxer l'orge et de maïs, à hauteur de 70 % de l'écart entre le prix fob et 185 $/t. « Cette nouvelle risque d’amplifier encore les ventes nationales à court terme et, par conséquent, les tensions sur la prochaine campagne, en asséchant les disponibilités à l'international alors que la demande reste vive », estime Marius Garrigue.

« À partir du 1er avril, les exportateurs de céréales russes devront déclarer le prix de leurs contrats à la Bourse de Moscou, qui fixera ensuite le droit de taxe publié chaque semaine », ajoute le cabinet Agritel.

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