La concrétisation de la taxe à l'export de blé russe en début de semaine − 25 €/t du 15 au 28 février et 50 €/t du 1er mars au 30 juin 2021 (10 €/t pour l'orge et 25 €/t pour le maïs à partir du 15/03) − semble donner des idées de restriction d'exportation de grains à d'autres pays. L'Argentine, notamment, réfléchit à la mise en place d'un quota de 8,5 Mt sur 2020/21.
Quant à l'Ukraine, elle pourrait fixer un contingent de 22 Mt en raison de disponibilités nationales de plus en plus faibles. Or, elle a déjà exporté 10,25 Mt depuis le début de la campagne, précise Marius Garrigue sur Terre-net.fr. Le pays « peine notamment à nourrir les besoins des fabricants d’aliment du bétail du nord de l’UE », ajoute-t-il. Les opérateurs des marchés agricoles en sauront davantage lundi prochain à l'issue de la réunion entre les acteurs de la filière et les autorités ukrainiennes. La Russie, elle, envisage de reconduire ses taxes en 2021/22.