Début mars, le gouvernement chinois a fait état de ses inquiétudes quant à sa récolte de blé d’hiver sur son territoire, alors que l’approvisionnement mondial est mis à mal par la guerre en Ukraine et que les prix flambent.
Les fortes pluies qui ont touché le pays en 2021 ont retardé les semis sur environ un tiers des superficies habituelles de blé, d’après le ministre de l’agriculture et des affaires rurales, qui a ajouté : « les conditions de récolte cette année pourraient être les pires de l'histoire », a-t-il déclaré. En Chine, le blé d'hiver est semé à partir de la mi-septembre et récolté à partir de la mi-mai.
Le ministre s’est néanmoins montré beaucoup plus optimiste quant à la récolte de céréales d’été.
Cette situation intervient à un moment où l’Empire du milieu place plus que jamais la sécurité alimentaire parmi ses priorités, via diverses mesures : maintien d’une superficie céréalière importante, augmentation de la production des oléagineux et du maïs, hausse des primes d’assurance récolte…