La récolte de céréales en Russie et Ukraine bat son plein, avec une hausse des rendements annoncés (4,07 tonnes à l'hectare en Russie et 3,63 T/ha en Ukraine contre 3,25 T/ha l'an passé). Aux Etats-Unis, la situation en blé tendre demeure aussi satisfaisante avec des volumes de récolte élevés et pour le moment des prix proches des plus bas depuis septembre 2006, note le cabinet Agritel.
Mais les marchés continuent d'être sensibles aux mauvaises nouvelles en provenance de France, premier exportateur européen de blé, où l'avancée des moissons confirme des rendements en très forte baisse par rapport aux décennies passées.
Après la hausse des cours observée en fin de semaine derniers, les prix du blé sur le marché Euronext se tassaient en milieu d'après-midi (16H55, 14H55 GMT) sur l'échéance de septembre (-1,50 euro à 172,50), mais restaient en légère hausse de 25 centimes sur l'échéance de décembre à 174 euros. Plus de 65 000 lots avaient été échangés.
Le maïs est sensible aux nouvelles venant des Etats-Unis, où certains observateurs parient sur une révision à la hausse des rendements américains par le ministère de l'Agriculture dans son prochain rapport d'août, estime la lettre économique hebdomadaire de l'Association générale des producteurs de maïs lundi.
En Inde, la société de trading STC a lancé un appel d'offres pour l'achat de 130 000 tonnes de maïs non OGM. Les offres sont attendues pour le 28 juillet, mais devront rester valides jusqu'au 26 août, note Intercourtage.
Le maïs était stable (+0,00 euro) sur l'échéance d'aout à 171,75 euros, et gagnait 1,50 euro à 168,50 euros sur l'échéance de novembre. Quelque 1 856 lots avaient été échangés.