« Videz vos cellules de stockage de blé, c’est le moment ! », suggère Ryno Lksm.
« Faut que je te donne un rib pour le surplus de trésorerie de ta ferme ? N'hésite pas, si je peux dépanner... », plaisante Pierre-Alexandre Houser, s'adressant à @Anthony Poiffaut.
« MDR, faut déjà reboucher le trou avant ! (...) », rétorque ce dernier.
« Moi j'arrête les vaches et je sème du blé, y compris dans la stabulation, le long des routes, sur les ronds-points, etc. », lance Thibaut Valadier.
J'arrête les vaches, et je sème du blé dans la stabulation !
« Payer la hausse des intrants »
« Tout augmente, alors pourquoi pas aussi le prix du blé ! », enchaîne Ben Menild.
« Sauf le lait (...) », fait remarquer Samuel Eudeline.
« Va bien falloir ça pour payer la hausse des intrants agricoles ! », nuance Damien Boudignon.
Prix du blé/prix de l'azote : ce ratio fait peur...
« Et le surtout le GNR », appuie Philippe Jean.
« Si tu fais le ratio prix blé/prix de l'azote, ça fait peur... », insiste de son côté Sylvain Ray.
« Cela va-t-il durer ? Rien n'est moins sûr... »
« Tout va suivre, vous allez voir le prix des pâtes, du pain, etc. Mais nos revenus, eux, bizarrement resteront figés », prévoit Vé Ronne.
Une super moisson 2022 est annoncée...
« (...) Vu le prix des céréales, on gagne encore notre vie, juge pour sa part Kévin Rousselot. Mais, il ne faut pas qu'il baisse... »
« Rien n'est moins sûr, craint Éric Gt. L'azote est cher et l'an prochain, une super production mondiale de céréales est attendue alors cela peut faire le grand grand écart. »
Ainsi, si selon Jean-Pierre Faust, « faut se lancer avec de tels prix, il n'est pas encore trop tard pour semer ! », Laurent Narcy redoute que le blé « redescende à 140 €/t à un moment ou un autre ».
Stocker à la ferme : une bonne stratégie ?
Non visiblement pour Dimitri Dim Mnt : « Certains attendent gentiment la montée des prix du blé et mettent, au même moment, des stocks énormes sur les marchés agricoles. »
D'énormes stocks, écoulés en même temps.
« C'est la base du commerce », lui rappelle Guesch Tapopoulos.
« Y en a quasiment plus à vendre..., estime Xavier Sys. Beaucoup d'agris ont vendu avant moisson à 180-190 €/t, puis le reste après autour de 200 €/t... Et il en restait moins que prévu vu les faibles rendements. »
Tant mieux pour les agris, qui ont pris le risque d'attendre.
Vis-à-vis des agriculteurs qui stockent le blé pour saisir les opportunités de marché, il reconnaît : « Tant mieux pour ceux qui ont pris le risque de stocker et d'attendre, ils seront récompensés ! »
Une situation insoutenable pour les éleveurs !
Jean-Michel Severe s'inquiète pour les éleveurs : « La situation va devenir insoutenable pour les éleveurs en France. L’effet ciseau "coût des intrants/prix payés à la production" est catastrophique ! Et la loi Égalim dans tout cela ? Quant aux pays les plus pauvres, où la famine va s’accentuer... (...) »