Pour lutter contre la pyrale du maïs, un seul objectif : tuer les larves avant qu’elles n’atteignent le cœur de la tige. Que ce soit via la chimie, avec par exemple Coragen dont les effets sont présentés à la page 33 du Grand angle. « Jusqu’à 15 q/ha préservés, ainsi que les auxiliaires », résume Aurélie Morin, chef produit insecticides chez DuPont, qui propose ce produit. Ou grâce à des agents de biocontrôle, les trichogrammes, lâchés par hélicoptère au-dessus des champs de maïs. Une méthode efficace qui permet de redorer l’image du métier de maïsiculteur selon Bernard Pellausy, agriculteur dans le Tarn-et-Garonne (lire son témoignage p. 34-35). Quant aux Ogm, le maïs Bt est autorisé en Espagne et José Luis Romeo Martin, producteur en Aragon, n’emploie plus d’insecticide depuis 10 ans (cf. p. 36).
En matière de désherbage des céréales aussi, pour ne pas avoir à jouer au pompier, mieux vaut agir lorsque les parcelles sont encore propres, c’est-à-dire faire le point sur ses pratiques et penser agronomie et programme. D’autant que la chimie n’est plus infaillible et que les résistances se développent. Pour plus d’infos, rendez-vous à la rubrique Performance production p. 20-21.
Le John Deere 7310R a tout pour plaire
Place au machinisme ensuite avec, ce mois-ci, l’essai du tracteur John Deere 7310R. Plus de 300 ch sous le capot, une transmission à variation continue, une cabine et une interface de réglage dernier cri… Ce tracteur a tout pour plaire. Et vous, tomberez-vous sous le charme ? Pour le savoir, il suffit de lire les pages 26, 27, 28 et 29. Découvrez également p. 24-25 le Condor 12001 d’Amazone, un colosse aux doigts de fée destinés au semis direct. Depuis deux ans, Stéphane Billotte sème avec le premier modèle vendu en France. L’agriculteur bourguignon est conquis par cet outil « maniable, qui respecte les sols, améliore la qualité d’implantation et la vigueur de levée ».
Bien d'autres articles méritent que l'on s'y attarde. Parmi eux, la tribune de Jean-Paul Simier à la rubrique Impact (p. 12-13), qui montre en quoi le marché chinois représente un énorme potentiel pour nos entreprises agricoles et agroalimentaires en quête de croissance à l'exportation. « Demain, les Chinois pourraient acheter des produits alimentaires français comme ils achètent des sacs Hermès », explique-t-il de manière imagée.
