La demande céréalière chinoise ne faiblit pas. Le CNOIC (Chinese national grains & oils information center) a en effet « relevé de 5 Mt son objectif d’import de maïs sur la campagne actuelle, à 20 Mt, contre 7,5 Mt durant la précédente » !, indique Marius Garrigue sur Terre-net.fr. Ce qui a légèrement tiré les cours à la hausse ces jours-ci.
Autre information sur la céréale, concernant les exportations cette fois : depuis le 1er juillet 2020, l'Ukraine n'a vendu que 11,8 Mt, soit près de 4 Mt de moins que l'année passé à la même date. « L’origine ukrainienne reste en effet particulièrement coûteuse par rapport au maïs d’import européen », fait remarquer le cabinet Agritel dans une note parue le 8 février.
En Argentine enfin, la Bourse de commerce de Buenos Aires a diminué d'un million de tonnes ses prévisions de production pour 2021, à 46 Mt (comparé à 51,5 Mt lors de la précédente récolte), « en raison des conditions sèches qui touchent encore une bonne partie des zones de culture » du pays, observe Marius Garrigue. Le pourcentage de maïs « bon à excellent » a en revanche été augmenté de deux points, mais « à 24 %, ce ratio reste en chute de 35 points » par rapport à il y a un an, nuance-t-il.