« Bonne année à toute l'équipe de Terre-net, tant dans vos vies personnelles, que dans la recherche d'articles clairvoyants sur l'agriculture, lance PàgraT. Il ajoute : « Bonne année également à tous mes collègues agriculteurs. Que 2022 vous apporte bonheur, santé et des revenus agricoles décents ! »
« Et merci d'offrir ce lieu de discussion (via les commentaires sous les articles, NDLR) à tous les galériens de la terre, renchérit gus. On y confronte nos expériences, on y débat, on y découvre le quotidien d'autres exploitants agricoles, on s'y écharpe parfois, même si c'est souvent sur des malentendus... Bref, ça nous conforte et nous réconforte ».
Que 2022 nous apporte des revenus décents !
« Confronter nos expériences, débattre, s'écharper parfois »
« L'occasion de partager nos idées ou notre colère, confirme vik. Des fois, ça fait du bien car seul devant mon ordi à la campagne... »
Maxens acquiesce : « Oui, merci à Terre-net de nous laisser nous exprimer, avec nos visions différentes, et ce malgré les usurpateurs, ou ceux qui insultent... en espérant que cet espace d'expression et de découvertes de la diversité de l'agriculture perdure le plus longtemps possible. »
Ça fait du bien de partager nos idées et notre colère.
« En guise de bonne année, remettre les femmes et les hommes au cœur de Terre-net, qui gravite pourtant dans le monde dématérialisé du web, est une excellente idée, estime Bruno 02. Bonne année 2022 à vous aussi et à tous les internautes, sauf les trolls bien sûr ! »
« Malgré la dureté du métier d'agriculteur, tracteur4 « souhaite une heureuse année à tous ». « Prenez bien soin de vous par les temps qui courent », ajoute-t-il faisant peut-être référence, en plus de la pandémie de Covid-19, aux difficultés de l'agriculture.
Face aux difficultés de l'agriculture
Administratives d'une part. D'ailleurs, Maxens écrit un deuxième message : « Meilleurs vœux à tous les chefs d'entreprises agricoles, les pieds sur terre, qui galèrent face à une administration déconnectée du terrain »
Une production médiocre, avec des prix qui s'envolent.
Ou une récolte record, avec des prix en berne.
Concernant les marchés agricoles et leur volatilité, Jean, lui, « ne sait plus trop s'il est préférable d'avoir une production médiocre avec des prix qui s'envolent ou une récolte record avec des prix en berne ». « Nous sommes nombreux à rester fiers d'une production abondante et de qualité », précise-t-il se demandant par ailleurs « quel délire vont encore inventer les dirigeants cette année ? »
Quant à abeille, il n'a pas pu s'empêcher « d'espérer beaucoup moins de pesticides épandus en 2022 ».
Même pour les vœux, « tu ne peux pas t'empêcher d'être provocateur », lui reproche Gibero. « Alors à mon tour : longue vie à la chimie pour que l'on puisse tous manger en qualité et quantité ! », réplique-t-il.
Quant à Etibal, il désire « plein de subventions agricoles ».
« Cinq ans à cumuler les mauvaises années »
« Moi, j'en veux pas de vos subventions, rétorque Momo. C'est décidé, les bêtes partiront avant l'hiver prochain, le taureau s'en est allé il y a bientôt six mois et, dans trois mois, je commence les livraisons à l'abattoir donc non, pas de subventions, déjà que ça va faire pas mal de revenus, va falloir la jouer fine pour pas trop payer non plus... »
« On ne doit pas vivre dans le même monde, juge Maxens. Cinq ans à cumuler les mauvaises années, et alors que les prix agricoles sont bien orientés, la facture d'engrais explose... Ravi pour toi, si tu n'as pas besoin de prix corrects. Moi, cela n'épongera même pas les courts termes... »
« Y a qu'à reverser les subventions aux éleveurs, suggère céréalier. Sauvons-les, surtout qu'avec les cours actuels, ils en ont vraiment besoin, soyons sympas et solidaires ! »
« Que 2022 arrête l'érosion de l'élevage car sans élevage, plus de sols fertiles... », s'inquiète Popeye.
Faites que l'érosion de l'élevage s'arrête !
« Je ne souhaiterai pas une bonne année, ni une bonne santé, à mes vaches parce que cette année, je vais les mettre à l'abattoir... », répète Momo.