Le bilan Macron : « Moins de prix, plus de charges »
jeff dresse « le bilan agricole de 10 ans de gouvernance Macron-Hollande : 100 000 exploitations de moins, 500 000 hectares de bonnes terres recouvertes de béton, un déficit de la balance commerciale agricole française jamais atteint, un agriculteur sur deux à la retraite dans 5 ans sans successeur et beaucoup de promesses non tenues ».
« Paroles, paroles, paroles, toujours et encore des paroles ! Dalida n'est plus là mais sa chanson est toujours d'actualité ! Les promesses n'engagent que ceux qui y croient, paraît-il. Eh bien, il faudrait créer le délit de promesses électorales non tenues ! », suggère Michel.
Délit de promesses électorales non tenues !
« (...) Depuis Hollande et maintenant Macron, les exploitants ont été massacrés par des prix agricoles toujours en baisse et des charges plus hautes avec, en plus, des contraintes administratives et des diminutions d'aides Pac, complète Perlou. Si ça continue, c'est la fin de l'agriculture de montagne ou de piémont ! Ceux qui voteront la continuité sont des imbéciles heureux !! »
« (...) Certiphyto, dont la durée de validité a été abaissée de 10 à 5 ans, contrôle pulvé tous les 3 ans au lieu de 5 avec immobilisation si le résultat n'est pas dans les clous, CSP (conseil stratégique phytosanitaire, NDLR) 2 fois en 5 ans sinon tu ne peux pas renouveler le Certiphyto, et j'en passe... », détaille erick28.
« Il a enfoncé le fruit de notre travail ! (...) Il ne reste plus que des miettes !! », confirme Maurice76.
« L'agriculture gouvernée par l'écologie »
nico, lui, « retiendra du mandat Macron que le ministère de l'agriculture est désormais gouverné par celui de la transition écologique, lui même gouverné par Enlevons Entièrement la Liberté de Vivre. (...) ».
« (...) Qui est assez bête pour se tirer une balle dans le pied en votant pour un président qui continuera de mettre au pouvoir des écolos pour plus de ZNT, RPD, dans nos champs, et la fin du glyphosate, des réserves d'eau, de l'élevage... », acquiesce Ok ok.
Toujours plus de ZNT, RPD, éoliennes et panneaux solaires.
La fin du glyphosate, des réserves d'eau, de l'élevage...
« Qu’a fait ce gouvernement depuis cinq ans, à part favoriser l’agriculture bio au détriment de l’agriculture conventionnelle, seule capable de nous nourrir ? », insiste eric17.
Pas étonnant, selon Romain95, « (...) ils sont tous formatés dans nos grandes écoles pour diriger le pays et, attirés par l'appât du gain personnel − là est le problème à mon avis − faire fleurir (ou pas) les grosses firmes à l'encontre de l'intérêt général bien souvent ».
Un « Parisianisme » loin d'avoir « les pieds du Terre »
« Albert Einstein disait "On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré", autrement dit ne comptez pas sur les élites parisiennes pour régler les soucis qu'ils ont eux-mêmes générés !, appuie Laurent Denise. Et l'agriculture n'est que la partie émergée de l'iceberg. Au fur et à mesure, on va découvrir l'ampleur du désastre et ça va nous coûter très très cher... (...) » « Il faut en finir avec le "Parisianisme" ! Paris est en France mais Paris n'est pas la France. Combien d'élus ont les pieds sur Terre aujourd'hui ? », poursuit-il.
On est déjà presque tous morts !!
« Macron nous a bien arrangés, nous, les éleveurs. On était dans une situation très difficile et à la fin de son mandat, tout est solutionné ou presque. Bah oui, on est presque tous morts !! Il n'a rien fait contre nous, mais rien pour non plus... », ironise Momo.
Balel est « (...) sûr que Macron repassera car le "en même temps" est la seule voix démocratique possible ». « Les gouvernements précédents aussi faisaient du "en même temps", mais sans le dire. Il faut aider les faibles tout en favorisant les forts. De meilleures retraites avec moins de cotisations, diminuer le temps de travail en augmentant les salaires et j'en passe. Le moyen le plus sûr d'augmenter le sacro-saint pouvoir d'achat est d'acheter moins. Il est temps d'ouvrir l'ère du pouvoir de non-achat (...) »
Personne pour gouverner la France
Pour Marius, « Le Pen prône les circuits courts, sans rien connaître ». « OK pour certains produits : le lait, la viande, les légumes, certaines céréales comme les lentilles ou le riz. Mais les céréaliers de la Beauce, exploitant plusieurs milliers d'hectares, vont-ils vendre leurs productions au bout de leurs champs ? (...) », s'interroge-t-il. Quant « (...) au journaliste candidat, qui dit tout le temps "c'est la faute de l'autre" et a parié que Poutine n'envahirait jamais l'Ukraine, quelle géopolitique ! (...) », ajoute-t-il. « De gauche pour recevoir l'argent de ses concitoyens. Et de droite pour enrichir les Américains en achetant des tracteurs et moiss-batt US. C'est complexe un agriculteur français. (...) », déclare-t-il enfin.
beberdecagnes est surpris par les résultats du baromètre agricole Terre-net Datagri : « Pécresse en tête des intentions de vote chez les agriculteurs ? J'y crois pas, elle qui se fout du monde paysan, loin de Jacques Chirac. Ils ont sondé des gros céréaliers mais sûrement pas les petits éleveurs qui sont à la peine... »
L'impuissance politique à sauver l'agriculture.
Terminé, faisant référence au grand oral des candidats au congrès de la FNSEA : « On voit bien là toute l'impuissance politique, à base de mesurettes débiles, pour sauver l'agriculture française. Des débats complètement vides et un Macron derrière sa télé ! La honte, la dégringolade va continuer... »
creusois, toujours à propos du grand oral : « Comme par hasard, Jadot et sa clique ont décommandé. Avec pour seul objectif de supprimer tous les pesticides et de tout convertir en bio en 2030, ils auraient provoqué une émeute ! »
Laurent Denise ne veut pas « laisser les "environnementalistes", qui sont un danger pour l'humanité, ruiner le pays ! » Il s'explique : « Quand on n'est pas capable de comprendre qu'il faut des réserves d'eau pour lutter contre les sécheresses et qu'on continue à fumer de l'herbe dans les ZAD en ayant la prétention de sauver la planète... »
Vos demandes au prochain président
Maxens n'est « pas vraiment persuadé que nos dirigeants », quels qu'ils soient, « tiennent encore compte d'ici 4 à 5 mois de la souveraineté alimentaire ». « On l'a bien vu avec la pandémie de Covid, les bonnes résolutions sont vite oubliées », fait-il remarquer.
AugustAntoine « espère que le futur président demandera les mêmes contraintes à la production qu'à l'importation » « En clair, interdire l'importation de tous les OGM : canola, soja issu de la déforestation en Amazonie », précise-t-il. Mais, il a « quelques doutes ».
Prendre conscience que la France doit produire.
eric17 souhaite « (...) juste que le/la prochain(e) président(e) de la République prenne pleinement conscience que la ferme France a le devoir de produire de par sa situation géographique unique en Europe ».
pâquerette regrette « qu'aucun candidat à la présidentielle 2022 parle de construire de nouvelles usines d'engrais en France, de trouver des solutions crédibles et efficaces avant le retrait d'un produit phyto (...), de réduire drastiquement toute cette paperasserie à commencer par celle engendrée par la Pac (...), etc. » « Tous sont complètement déconnectés de la ruralité, juge ce lecteur. Qu'on nous laisse travailler et investir, et notre pays se portera mieux. »
« De droite comme de gauche, ils s'en foutent de nous ! »
« C'est beau les élections ! À chaque fois, on parle de nous avant et six mois après, on redevient comme d'habitude les grands oubliés !! », lance Mika80.
« Qu'ils soient de gauche ou de droite, l'agriculture, ils n'en ont rien à foutre ! Avec leurs idées loufoques, ils sont bons à rien, estime tracteur4. Le plus dur, voire triste, est de savoir pour qui voter car je n'en vois pas un pour remettre la France debout... »
Michel enchaîne : « Les politicards de tous bords n'en ont rien à cirer des agriculteurs ! 400 000 voix, c'est peanuts pour eux ! Leur vrai objectif : maintenir des prix bas pour que le peuple mange à sa faim pour pas cher. »
Dans six mois, on redeviendra les grands oubliés.
Et Terminé de conclure : « Un vote plus que jamais inaudible avec une campagne électorale fantôme dans une Europe désormais en guerre. (...) Macron n'accepte aucun débat, la Ve République est en ruine. Cette guerre révèle toute la faiblesse de l'Union européenne, qui a créé sa propre monnaie mais a oublié son indépendance alimentaire et énergétique et mis en rivalité ses propres pays... »
Pierre lui répond : « Je comprends tout ce que tu as écrit dans ce commentaire (vote inaudible, guerre en Europe, dépendance énergétique) sauf "Macron n'accepte aucun débat, la Ve République est en ruine". Que ce soit le Général de Gaulle, François Mitterrand, Jacques Chirac ou Nicolas Sarkozy, aucun président sortant ne s’est encore prêté à l’exercice du débat avant le premier tour d'une élection présidentielle. »