En cette fin de campagne, Terre-net vous propose de découvrir ou rédécouvrir les reportages et témoignages d'agriculteurs qui ont fait l'actualité cette année. L'occasion aussi de remercier tous ceux qui nous ont ouvert leurs portes. Merci pour vos partages d'expériences. Et bonne lecture à tous !
Olivier Gossa, céréalier : « Le pistachier va compléter notre modèle »
À Valensole (Alpes-de-Haute-Provence), Olivier Gossa est céréalier, lavandiculteur et arboriculteur. Depuis deux ans, il s’est lancé dans la production de pistaches. Grâce à ce nouvel atelier, il espère renforcer la résilience de l’exploitation face aux défis commerciaux et climatiques.
Alexis, jeune agriculteur : « Ma 2e moisson, c’est tout l’inverse de ma 1ère »
Deux moissons depuis qu’Alexis De Clerck s’est installé dans l’Oise en septembre 2023. Aux antipodes : terminée le 14 juillet cette année, ce qui est assez exceptionnel dans la région, et avec de très bons résultats, elle avait traîné en longueur l’an passé et les rendements et qualités avaient été plutôt catastrophiques. « Il n'aurait pas fallu en enchaîner deux comme ça ! », lance le producteur qui a repris l’exploitation d’un client de l’ETA où il travaillait. Entretien des sols et du matériel, appui pour les travaux culturaux les premiers temps… : le cédant tenait à transmettre à un jeune et a « joué le jeu ».
José Godineau, céréalier (49) : « Oui, la pulvérisation ultra-localisée, ça marche »
A Saint-Macaire-du-Bois (Maine-et-Loire), José Godineau a été le tout premier céréalier en Europe à tester la pulvérisation ciblée. Il ne tarit pas d’éloges sur ses atouts.
Agriculteurs et apiculteurs : « nous avons intérêt à travailler ensemble »
L’usage des produits phytosanitaires a tendance à crisper les relations entre cultivateurs et producteurs de miel. En Mayenne, des acteurs veulent briser la glace en montrant que la compatibilité des deux activités peut être organisée, avec un intérêt réciproque.
Ils se sont lancés dans la production d’énergies renouvelables
« Il y a une grande méconnaissance du grand public sur les efforts faits par les agriculteurs pour la transition énergétique, estime Alexandre Rassaërt, président du conseil départemental de l’Eure. Organisée par le département en septembre dernier, la journée Fertiles avait pour objectif de « communiquer et de changer les regards à ce sujet. »
De la paille entre les buttes de pommes de terre pour égarer les pucerons
Nicolas Fourdinier ne peut que le constater : sur son secteur de la Côte d’Opale, tous les facteurs causant la propagation des virus par les pucerons augmentent. Alors, faute d’insecticide, il expérimente, il innove et il revoit ses plans de production…
Des vignes entre les terrils : Laurianne Carbonnaux participe à la renaissance du vignoble des Hauts-de-France
À la faveur de conditions climatiques favorables, et grâce à des droits assouplis de plantation, Laurianne et Paul-Adrien Carbonnaux ont diversifié leur exploitation céréalière du Pas-de-Calais en plantant deux hectares de vignes. Leurs deux premières cuvées « Terre de grès » expriment déjà à la fois le potentiel et les risques d’un vignoble septentrional en pleine renaissance.
Aux quatre coins de France, ils témoignent de leur moisson 2025
Après une année 2024 vraiment difficile, les résultats sont globalement en hausse cette campagne, même si des disparités subsistent selon les territoires. Au 10 juillet, des agriculteurs de l’Ain, la Charente, la Dordogne, l’Eure et les Vosges livrent leurs retours sur cette moisson déjà bien entamée.
Canopée agrivoltaïque : « aucune contrainte technique » pour Jean-François Cortot (21)
En agriculture bio depuis 2001 en Côte-d’Or, Jean-François Cortot et ses associés ont toujours cherché à innover et adapter leur métier aux contraintes environnementales et climatiques. Sur leur parcelle de Verdonnet en sols caillouteux, ils se sont engagés dans un projet de canopée agrivoltaïque pour plus de résilience et ont entamé leur deuxième campagne culturale depuis l’installation.
Franchir le pas de l’agriculture biologique de conservation ?
Comment passer de l’agriculture de conservation des sols (ACS) à l’agriculture biologique de conservation (ABC) ? Agriculteur en Sologne et pionnier de l’ACS, Frédéric Thomas expose les points clés, selon lui, de cette transition et son point de vue sur la question.
Il produit du pois chiche en Maine-et-Loire depuis l’an dernier
À Bécon-les-Granits (Maine-et-Loire), Claude Thouin produit du pois chiche pour la deuxième année consécutive avec la Coopérative agricole du Pays de Loire (CAPL). Une culture intéressante dans la rotation, pas si compliquée à conduire dans cette région au climat tempéré.
Sur l'île de Batz, Géraldine Leroux produit des pommes de terre primeurs au rythme des marées
Tous les agriculteurs sont par nature attentifs à la météorologie. Mais pour produire des pommes de terre primeurs, ceux de l’île de Batz, doivent en plus témoigner d’un solide sens marin. Géraldine Leroux en témoigne.
« La farine et les pâtes : une réelle plus-value au produit de base, notre blé »
« Je ne me voyais pas agriculteur, seul, dans mon coin. » Adrien Doret s’est installé sur l’exploitation familiale, dans le Loiret, avec pour projet de transformer une partie des céréales en farine et pâtes. Le jeune homme avait « besoin de contact », avec les clients. « L’objectif était de valoriser notre production », met-il en avant. Sur ces deux points, la transformation à la ferme et les circuits courts sont intéressants, mais la charge de travail importante. Alors il essaie d’automatiser davantage le process tout en restant à taille humaine.
Diversification : pourquoi ne pas tenter le lin oléagineux de printemps ?
Les superficies de lin oléagineux d’hiver en France ont baissé en 2024, alors que les débouchés créés par Valorex s’accélèrent. Pour limiter l’effet ciseau, la société met en avant le lin oléagineux de printemps : « une culture de diversification avec un intérêt agronomique et un prix de vente garanti ». Respectivement installés en Eure-et-Loir et dans les Côtes-d’Armor, Angélique Le Borgne et Maxime Ruellan sont des producteurs convaincus : ils nous partagent leurs retours d’expériences.
Dans la Beauce, la filière amande crée des synergies
Dans le Loiret, 17 agriculteurs cultivent depuis quelques années l’amandier. Une initiative atypique, mais qui rencontre un franc succès, chez les restaurateurs et les consommateurs. Les nouveaux arboriculteurs, habitués aux grandes cultures, découvrent un nouveau métier, passionnant.